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Traverser la Lozère et surtout le massif de l'Aigoual au mois de Mars peut paraître farfelu quand on connait le climat de
cette région. Mais en cette fin d'hiver 2012, où les conditions ont été estivales, nous nous sommes lancés dans l'aventure.
Nous avons profité d'une semaine de chaleur sèche, digne d'un mois de Mai, comme le montre ma bouille le troisième soir.
Cette fois-ci, pas de remorque, donc pas d'autonomie complète. Nous avons fait étapes dans... ce que nous avons trouvé,
gites, auberges, et autant dire qu'il n'y en a pas beaucoup! C'est la principale difficulté de ce circuit.
Pour le transport du matériel, vêtements de rechange, affaires de toilette minimales, vivres de course, outils de vélo, j'ai
choisi un porte bagages à monter sur la tige de selle sur lequel j' avais un sac étanche en nylon (3,7 kilos) et une veste
polaire. Mon petit sac à dos habituel avec une poche à eau renfermait quelques autres bricoles pour 3,2 kilos environ. Pour
compléter, un bidon d'un demi litre, un petit sac pour le téléphone (qui ne sert à rien, ça passe pratiquement nulle part),
et le GPS, indispensable en complément des guides Chamina (ou le contraire).Mon collègue Philippe avait seulement un gros
sac à dos d'une dizaine de kilos (Aie aie aie le mal au c..).
Le départ se fait de la gare de Mende
Le tracé officiel de la GTMC ne passe pas par Mende. Nous le rejoignons à Ste Enimie dans les gorges du Tarn par la
route.
Le causse Méjean et ses petits villages (presque) déserts, un régal.
Le sommet de l'Aigoual, par une chaleur difficile à imaginer dans un mois de Mars, aprés une montée face nord plutôt "baston".
Il y a des pistes de ski, dans l'Aigoual, et elles ont l'air bien techniques.
Les Cévennes, un peu aprés Dourbies, le seul village de tout le circuit où on a pu se faire faire un sandwich. Mais quel sandwich,
un peu de pain sous une énorme couche de jambon! Et quel jambon.
Dans une auberge installée dans une ancienne gare, un plan national des voies de chemin de fer datant des
années 40. Ca s'appelle la gare aux ânes.
Dégradation du temps, les entrées maritimes de Montpellier gagnent vers les Cévennes. Mise en route du GPS.
Traversée du village de la Couvertoirade et visite, à VTT, bien sûr.
Le causse du Larzac, autre désert connu et réputé.
La vallée de l'Hérault.
Le retour à la civilisation.
En conclusion, il reste à faire la partie nord, entre Clermont Ferrand et Florac.
Pour la partie sud, vu le manque d'hébergements sur le tracé,
l'autonomie serait peut être mieux adaptée. Mais alors, il faut une remorque ou des sacoches car le manque d'eau
sur le causse impose de transporter des jerricans pour les bivouacs.
Mais l'autonomie risque de priver les cyclistes des repas dans les auberges. Et dans cette région, la gastronomie,
c'est quelque chose...
On l'a échappé belle !!!!