Les amplis



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Mais aussi...
  1. Le système
  2. La platine pour vinyls
  3. La pré amplification
  4. Les haut parleurs
  5. Modifications aprés quelques années

L'extrême grave

L'ampli d'extrême grave, monophonique, est un schéma de type Kaneda décrit dans la revue l'Audiophile. Il a été choisi pour sa capacité à tenir les membranes dans le grave, c'est à dire pour son facteur d'amortissement. Le schéma est le suivant:

C'est un pure classe A de 30 watts sous 8 ohms. Comme il alimente un haut parleur de 16 ohms, sa puissance réèlle est bien plus faible. Les deux transistors FET d'entrée doivent être appairés de façon assez précise pour ne pas avoir de tension continue résiduelle en sortie. Ils sont couplés thermiquement. L'ampli est câblé sur un circuit imprimé qu'il convient d'éloigner de toutes les sources de chaleur (radiateurs de refroidissement). Les liaisons doivent être trés courtes. Un petit ventilateur permet de limiter le transfert de chaleur des transistors de puissance vers le circuit imprimé.
L'alimentation est quadruple, 2 x 50 volts et 2 x 23 volts et toutes ces valeurs sont régulées en série de façon trés simple avec une diode zéner puis un transistor ballast avec un darlington lorsque le gain du circuit le nécessite (pour l'étage de puissance). Il n'y a pas de grosse capacité de filtrage aprés la régulation.

Le médium

L'ampli de médium est un Hiraga 2 x 20 watts classe A, bien connu des audiophiles. Le transfo d'alimentation a été remplacé par un modèle surdimentionné. Les diodes de redressement sont des soft recovery de façon à limiter les pics de commutation. La capacité de filtrage a été fortement augmentée car il n'y a pas de régulation de la tension. Les transistors de puissance d'origine ont été remplacés par les nouvelles paires et montés sans isolant électrique sur des radiateurs dont la surface a été triplée. Ceux-ci sont donc isolés électriquement du chassis. Ca a permis d'obtenir la fiabilité qui manquait à l'origine.

L'extrême aigu

L'ampli d'extrême aigu fait partie de ces bêtes, délaissées pendant quelques décénies, qui redeviennent à la mode. Je veux parler des monotriodes. Dans ces amplis, le plus influent pour la qualité est le couple triode-transfo de sortie. Parmi les triodes légendaires pour leur qualité, j'ai choisi la 2A3 qui est reconnue dans le monde entier comme la plus fine pour l'extrême aigu. Et comme il fallait bien l'associer à un transfo de sortie qui tienne le niveau, c'est un Partridge qui a été élu. Ces transfos Anglais, bien que datant un peu, sont parmi les meilleurs pour ce tube. Ils sont à nouveau disponibles à l'identique grâce à des campagnes de fabrication spéciales. Il ne manque qu'un tube en entrée pour l'impédance et ça donne ceci:

Ce schéma est, à l'origine, utilisé avec le tube 300B, qui est proche de la 2A3. L'association d'une triode en sortie et d'une pentode en entrée permet de régulariser le spectre de distorsion harmonique. En effet, le tube pentode donne une prédominance d'harmonique 3 dont on sait qu'elle produit un son dur, un peu agressif. Le tube triode, quant à lui donne une prédominance d'harmonique 2 avec un son trés "chaud". L'association des deux régularise le spectre de distorsion et combine les qualités tout en compensant les défauts.
L'alimentation est classique pour un ampli à tubes, redressement par valve 5U4G puis double filtrage en pi, combinaison de capas chimiques (en première partie de filtrage) et de capas papier et polypro en fin de filtrage. Le type de capas est important du fait que cet ampli fonctionne dans l'extrême aigu. Il n'y a pas de contre réaction, et c'est tant mieux !